Le lien à la mère et son impact sur la relation amoureuse
La relation fondamentale, celle qui nous précipite à notre insu dans la répétition de l’échec amoureux, trouve son origine dans les traces laissées à l’intérieur du cordon subliminal qui lie à tout jamais une mère et son enfant.
A travers le prisme de la génitrice, ses croyances, ses peurs, ses dégoûts, ses répulsions, ses incapacités, ses facilités, ses certitudes et désillusions, l’enfant enregistre en filigrane sa représentation du monde.
Plus tard, l’adulte garde l’image de la façon dont sa mère a regardé son père et celle dont son père a regardé sa mère, le souvenir reste plus ou moins conscient. La relation qui s’est instaurée dans les premières années, même si elle a été déficiente, reste le modèle ou le contre-modèle que l’enfant reproduira adulte.
L’histoire de la mère, et sa liaison plus ou moins réussie avec son époux, aura un impact déterminant dans son attachement avec son fils ou sa fille. Un impact prépondérant qui influencera le rôle parfois prémédité qu’elle attend de sa progéniture pour répondre à ses propres frustrations.
Sous l’emprise de cette pédagogie passive l’enfant fait allégeance au pacte maternel en répondant à des traces génétiques, des résidus émotionnels infusés dès sa conception, puis par contagion psychique.
Plus tard et pour donner raison à la loi du clan, l'adulte va s'imposer la pire des punitions : celle de ne pas être pas lui-même et de le faire payer aux autres.
Contrairement aux idées reçues, les femmes n’épousent pas toujours leur père, il est bien plus fréquent d’épouser les caractéristiques du premier attachement : celui de la mère.